Laurent, Florent et Fabien

Une histoire de père et fils, et de petit-fils, c'est ainsi que se transmet ce savoir-faire ancestral et la famille de Laurent en est le parfait exemple. Une passion inépuisable qui traverse les générations.

 

Laurent a repris l’exploitation de ses aînés en 1994. Fils et petit-fils de producteurs, il est passé des 6 à 16 hectares à mesure que les anciens cédaient leur place : un oncle, son père, puis un voisin… Il produit de la pomme de terre primeur de Noirmoutier, mais aussi du melon et de la tomate en été. Enfant, il adorait grimper sur le tracteur, mais c’est la passion pour la culture qui l’a motivé, ainsi que l’aspect saisonnier de ce travail.
Pour lui, il faut préserver la qualité gustative de la Noirmoutier, dont la saveur unique fait la différence avec d’autres régions. De plus, il a observé de nombreuses évolutions depuis une vingtaine d’années : la mécanisation a notamment permis d’épargner certaines tâches pénibles aux producteurs et donc de préserver leur santé. Quant à la coopérative, elle les aide à s’organiser pour réussir ensemble. D’ailleurs, toute sa famille y a adhéré !

Florent, son aîné, a toujours su qu’il travaillerait sur l’exploitation familiale. De part sa formation et la transmission familiale, il souhaite continuer à développer la primeur de Noirmoutier dans le respect de la qualité apprise auprès de son père et des besoins des consommateurs.

Fabien, son deuxième fils, désirant suivre la voie tracée par son père et son grand-père est très attaché à l’exploitation comme à la coopérative. Il apprécie beaucoup le soutien de cette dernière, notamment pour appréhender les risques, comme le mildiou. Son objectif : privilégier une agriculture responsable, en particulier en évitant les traitements.

« Ca fait plaisir que des jeunes reprennent le flambeau ! Malgré les aléas climatiques et la conjoncture, ce travail est plaisant, nous ne sommes pas malheureux. Par contre, nous avons plus de contraintes qu’avant sur le plan réglementaire et l’exploitation est devenue une entreprise, qu’il faut savoir gérer. » Laurent

« Enfant, à peine sorti de l’école, je parcourais les champs pour y travailler. Mon avenir était tout tracé. Ma famille me permet de cultiver un produit de qualité reconnu, que je tiens à poursuivre. » Florent

« Quand j’étais petit, en vacances dans le centre de la France, nous sommes allés au restaurant. On m’a proposé un menu enfant steak/frites et j’ai tout de suite demandé si les frites étaient bien faites à base de pommes de terre primeurs de Noirmoutier. J’y tiens vraiment ! » Fabien